À 57 ans, il découvre qu’il a été adopté, ce Valenciennois cherche désespérément sa mère biologique

Publié le 17 mai 2024 par: Être Heureux #etrehrx

« Il n’est jamais trop tard pour faire connaissance », nous confie Michel Grégoire. Âgé de 60 ans, cet habitant de Valenciennes (Nord) s’est lancé il y a un peu plus de deux ans à la recherche de sa mère biologique. Une démarche qu’il a entamée à 57 ans lorsqu’il a appris, à sa grande surprise, qu’il avait été adopté dès son plus jeune âge.

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Ses parents adoptifs ne lui en avaient jamais parlé. « En voulant refaire ma carte d’identité, j’ai fait une demande d’acte de naissance et j’ai coché la demande d’acte intégral. J’ai appris mon adoption quand j’ai reçu le courrier », nous raconte le sexagénaire.

Une nouvelle qui a tout bouleversé

Une nouvelle qui a alors eu l’effet d’une bombe : « C’est un monde qui s’écroule ». Michel, qui se décrit comme un cartésien, avait souvent entendu parler de personnes à la recherche de leurs parents biologiques. « Je ne comprenais pas, je me disais « les vrais parents sont les parents adoptifs, moi je ne chercherais même pas à savoir qui c’est ». Mais dès qu’on y est confronté, on change du tout au tout, c’est quelque chose qui ne s’explique pas, on ressent le besoin de savoir. »

Une faïencière âgée de 19 ans à l’époque

Dans le courrier, le sexagénaire découvre par la même occasion le prénom et le nom qui lui avaient été attribués par les services sociaux : Michel Grégoire. S’amorce alors un long processus de recherche. L’homme contacte d’abord un média local, La Voix du Nord, pour demander un exemplaire du journal du jour de sa naissance. Il se renseigne ensuite auprès de la préfecture du Nord qui l’informe de l’existence d’un dossier d’adoption le concernant, que lui a transmis plus tard le CNAOP (Conseil national pour l’accès aux origines personnelles).

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En consultant le document, c’est la douche froide. « Il peut y avoir pas mal d’éléments dans ce genre de dossier, mais rien d’obligatoire pour les parents qui placent leur enfant à l’adoption. Dans mon cas, je n’avais aucune information me permettant de les identifier. » Il apprend tout de même que sa mère biologique a accouché le 8 mai 1964, à 19 ans, à la maternité Monaco de Valenciennes et qu’elle était faïencière de profession. « Elle habitait chez ses parents, donc j’imagine qu’ils étaient dans le Valenciennois. » Le dossier contenait également deux photos de lui, enfant.

Une quête sans fin

Depuis ce jour, Michel tente par tous les moyens d’en savoir plus. « J’ai vu deux faïenceries qui étaient en activité à l’époque, en vain, et j’ai fait un test génétique à l’étranger qui permet de rechercher les personnes qui ont une correspondance ADN, mais c’est assez complexe à exploiter. » Après avoir lancé un appel sur les ondes de France Bleu Nord récemment, il a reçu de nombreux messages de soutien. « J’ai même des inconnus, expérimentés en généalogie, qui m’aident en faisant des recherches », nous confie-t-il. Mais pour l’heure, la situation est au point mort.

La détermination de Michel

Pour autant, le sexagénaire reste déterminé. « Je veux juste la rencontrer, lui expliquer que je n’en veux à personne. Ni ma mère adoptive, ni biologique. Je pense que l’une comme l’autre n’avait pas le choix. » Michel est toutefois conscient que le temps presse. Sa mère biologique serait aujourd’hui âgée de 79 ans. « Si malheureusement elle n’est plus là, je voudrais tout de même savoir si j’ai des frères et sœurs ou des cousins, voir des photos, au moins avoir quelqu’un à visualiser, ce qu’elle a vécu… On a plein de questions. Ça permet de mieux le vivre. Le pire c’est de ne pas savoir. »

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Michel Grégoire invite toute personne disposant d’informations pouvant l’aider dans ses recherches à se manifester par mail à l’adresse : michel.gregoire8@free.fr.

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