À Caen, une maman et ses trois enfants laissés dehors émeuvent l’opinion…

Publié le 8 septembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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À Giberville, près de Caen, un drame social illustre les failles du système d’hébergement d’urgence. Le maire de la commune, Damien de Winter, a publiquement interpellé l’État et le Préfet du Calvados pour dénoncer la situation d’une mère de famille contrainte de dormir dehors avec ses trois enfants malgré ses démarches auprès du 115.

La mère concernée, âgée d’une trentaine d’années, élève seule ses trois enfants de 3, 6 et 9 ans, tous scolarisés à Caen. Employée de ménage, elle dort depuis plusieurs nuits dans la rue après avoir trouvé refuge temporairement chez des amis. Sans voiture, elle se déplace en bus pour travailler, mais la seule solution proposée par le 115 a été une chambre d’hôtel à Lisieux, une offre irréaliste au vu de sa situation.

Le cri d’alarme d’un maire

Face à cette impasse, le maire de Giberville a lui-même pris l’initiative d’appeler le 115. La réponse a été implacable : « aucune place disponible ». Indigné, Damien de Winter a dénoncé publiquement cette situation : « Aucun enfant ne devrait dormir dans la rue. Quand un élu appelle, il faut qu’une solution soit trouvée. C’est inadmissible qu’il n’y ait pas de place pour les enfants. » Selon lui, près de 80 mineurs dorment actuellement dehors dans le Calvados.

Une pénurie criante de places d’hébergement

Le député socialiste Arthur Delaporte, venu soutenir le maire, a rappelé l’ampleur du problème. Il manquerait environ 300 places d’hébergement dans le département, conséquence d’un marché public confié à un entrepreneur aujourd’hui en faillite. Sur les 500 places promises, seules 130 ont été reconstituées, laissant un déficit considérable.

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L’État sommé de réagir

Le ministre de l’Aménagement du territoire, François Rebsamen, avait assuré en mars dernier que les 300 places manquantes seraient rétablies. Mais sur le terrain, les élus constatent que les familles vulnérables continuent de se retrouver sans toit, en pleine rentrée scolaire. Pour Damien de Winter, la mobilisation doit être immédiate : « L’État a les moyens de financer au moins des nuits d’hôtel. Je continuerai d’appeler le 115 jusqu’à obtenir une réponse positive. »

Une urgence humanitaire locale, un symbole national

Ce cas illustre une crise plus large : le décalage entre les annonces gouvernementales et la réalité des familles à la rue. À l’heure où les élus locaux s’improvisent médiateurs, le scandale des hébergements manquants révèle une fragilité structurelle du dispositif social. Derrière les chiffres, ce sont des enfants privés de toit qui incarnent cette urgence.

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