Asthme : les inhalateurs contribuent au réchauffement de la planète, selon une étude

Publié le 8 octobre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Les inhalateurs, indispensables pour des millions de patients souffrant d’asthme ou de bronchite chronique, cachent un lourd impact environnemental.

Une étude américaine révèle qu’ils émettent, à eux seuls, l’équivalent des gaz produits par plus d’un demi-million de voitures chaque année aux États-Unis. Selon une étude conjointe de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) et de l’université Harvard, publiée le 6 octobre dans la revue médicale JAMA, les inhalateurs utilisés pour traiter l’asthme et la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) ont généré près de 25 millions de tonnes équivalent CO₂ entre 2014 et 2024.
Les chercheurs ont comparé trois types de dispositifs et soulignent que les aérosols-doseurs, ou sprays pressurisés, sont responsables de 98 % de cette empreinte carbone. Ces inhalateurs utilisent des gaz propulseurs puissants, classés parmi les gaz à effet de serre les plus nocifs pour l’atmosphère.

Les alternatives moins polluantes existent

Face à ces chiffres inquiétants, le pneumologue William Feldman, auteur principal de l’étude, rappelle qu’il existe des solutions simples pour réduire ces émissions. Les inhalateurs à poudre sèche et ceux à brume douce, qui n’utilisent pas de gaz propulseurs, sont beaucoup plus respectueux de l’environnement.
Cependant, leur disponibilité reste limitée. Aux États-Unis, par exemple, une version à poudre sèche du médicament albuterol (équivalent du salbutamol en Europe, commercialisé sous le nom Ventoline) existe, mais elle n’est pas toujours remboursée par les assurances. Résultat : ces produits plus écologiques restent inaccessibles à de nombreux patients, malgré leur efficacité équivalente.

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Une responsabilité partagée entre industrie et pouvoirs publics

Pour William Feldman, la question dépasse la simple responsabilité individuelle des malades. “Nous ne voulons absolument pas stigmatiser les patients”, insiste-t-il, rappelant que certains, notamment les jeunes enfants ou les personnes âgées, ont réellement besoin d’aérosols-doseurs pour des raisons médicales.
En revanche, il appelle les gouvernements et les laboratoires à rendre les alternatives durables plus accessibles. “Il est de notre responsabilité, en tant que société, de garantir l’accès à ces médicaments de manière écologique et équitable. Cela dépend désormais des plus hautes instances”, conclut le chercheur.

Une urgence sanitaire et environnementale

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Cette étude souligne un paradoxe : des traitements essentiels à la survie de millions de personnes aggravent, à leur échelle, la crise climatique. Alors que les politiques de santé publique intègrent de plus en plus les enjeux environnementaux, la décarbonation du secteur médical devient une priorité mondiale.
L’exemple des inhalateurs pourrait bien servir de modèle : repenser la production, la distribution et le remboursement des dispositifs médicaux afin de concilier santé publique et protection de la planète.

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