Ce couple héroïque est décédé enlacé en tentant de désarmer l’un des terroristes à Sydney
Publié le 18 décembre 2025 par: Être Heureux
L’Australie reste sous le choc après l’attaque antisémite survenue à Sydney, dont le bilan humain continue de bouleverser le pays. Au-delà des chiffres, certains destins incarnent l’horreur et le courage à l’état brut.

Parmi eux, celui d’un couple uni jusqu’à son dernier souffle, devenu symbole d’un sacrifice tragique. Quatre jours après l’attentat qui a frappé Bondi Beach, en périphérie de Sydney, l’émotion demeure vive. Le 14 décembre, cette attaque antisémite a coûté la vie à quinze personnes et fait des dizaines de blessés, plongeant l’Australie dans une sidération profonde. Alors que l’un des assaillants survivants a été inculpé pour terrorisme et meurtre, les autorités et la population cherchent encore à mesurer l’ampleur du traumatisme.
À mesure que les enquêtes avancent, les visages des victimes émergent, donnant un nom et une histoire à cette tragédie collective. Certains récits, par leur intensité humaine, ont particulièrement marqué l’opinion publique.
Boris et Sofia Gurman, un couple uni face à l’horreur
Parmi les victimes, Boris Gurman, 69 ans, et son épouse Sofia, 61 ans, occupent une place à part dans la mémoire nationale. Leur mort, survenue alors qu’ils tentaient de désarmer un terroriste, a profondément ému les Australiens. Le couple, qui vivait non loin de Bondi Beach, s’apprêtait à célébrer son 35ᵉ anniversaire de mariage lorsque leur vie a été brutalement fauchée.

Présents à proximité du lieu où des centaines de personnes célébraient la fête juive de Hanouka, Boris et Sofia auraient aperçu l’un des assaillants armés. Sans hésiter, ils auraient tenté de l’intercepter, mus par un réflexe de protection envers les autres.
Les images de vidéosurveillance ont révélé la violence extrême de la scène. On y voit Boris parvenir, dans un premier temps, à arracher l’arme des mains du terroriste, tandis que Sofia se précipite à ses côtés. Mais l’espoir est de courte durée. L’assaillant réussit à s’emparer d’un autre fusil et ouvre le feu à bout portant.
Une autre séquence, captée par un drone, montre le couple agonisant sur un trottoir, enlacé dans un ultime geste d’amour et de solidarité. Ces images insoutenables ont provoqué une onde de choc bien au-delà des frontières australiennes, symbolisant à la fois l’horreur de l’attaque et la noblesse du sacrifice.
La parole bouleversante des enfants Gurman

Interrogés par les médias locaux, les enfants du couple ont exprimé une douleur immense, mêlée d’une profonde fierté. Ils décrivent leurs parents comme des personnes animées par l’altruisme et le courage, incapables de détourner le regard face au danger lorsqu’autrui est menacé.
Dans un message empreint d’émotion, la famille a souligné que ce geste héroïque résumait parfaitement ce qu’étaient Boris et Sofia : des êtres profondément humains, guidés par l’instinct d’aider, même au prix de leur propre vie.
Boris et Sofia Gurman figurent parmi les premières personnes abattues lors de l’assaut mené par Sajid Akram et son fils Naveed. Leur disparition incarne la brutalité immédiate de cette attaque, mais aussi le courage ordinaire qui peut surgir dans les circonstances les plus extrêmes.
Avec quinze morts et quarante-deux blessés, cet attentat est la pire tuerie de masse qu’ait connue l’Australie depuis près de trente ans. Un seuil tragique qui ravive des blessures anciennes et relance le débat sur la sécurité, l’extrémisme et la protection des minorités.







