Sur le plateau de BFMTV ce dimanche 5 janvier, l’ancienne Première ministre et actuelle ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a été invitée à clarifier des déclarations faites lors de sa prise de fonction à la rue de Grenelle.
Publicité:
Ses propos, qui avaient surpris lors de la cérémonie avec Anne Genetet, ont été maintenus, affirmant une fois de plus son engagement pour les enjeux éducatifs malgré une expertise non spécialisée.
Affirmation d’une ministre engagée
Face aux critiques, Élisabeth Borne défend sa position, arguant que l’expertise technique n’est pas le seul critère de compétence pour un ministre.
Publicité:
Elle souligne son expérience administrative extensive et son intime compréhension des dossiers éducatifs malgré son manque de spécialisation directe.
Cette approche, selon elle, permet d’éviter une vision trop technocratique des réformes éducatives, privilégiant une approche plus holistique et connectée aux réalités politiques.
Controverses et clarifications
Durant son intervention, la ministre a également pris le temps de revenir sur une récente polémique survenue à Mayotte, où elle fut critiquée pour avoir ignoré deux enseignants lors d’une visite officielle.
Publicité:
Elle exprime des regrets sur cette séquence, admettant qu’une meilleure communication aurait été appropriée pour expliquer son départ précipité. Ce moment d’autocritique illustre les défis de communication auxquels sont confrontés les politiques en fonction.
Enjeux futurs et réformes en cours
Alors que le gouvernement Barnier prévoit des suppressions de postes, Élisabeth Borne insiste sur l’importance de l’évaluation des dispositifs éducatifs, notamment les « groupes de besoin » pour les classes de sixième et cinquième.
Elle affiche sa détermination à surmonter les controverses pour se focaliser sur ses missions principales, promettant une gestion prudente et réfléchie des réformes en cours.
Publicité: