Éric Zemmour affirme que “l’Algérie n’est pas une nation” et déclenche une vive polémique

Publié le 23 décembre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Figure clivante du débat public français, Éric Zemmour continue de susciter de vives réactions par ses prises de position sans concessions.

Ses déclarations récentes sur l’islam, l’identité nationale et l’histoire algérienne ont ravivé les polémiques, illustrant une ligne idéologique assumée mais profondément contestée, tant sur le fond que sur la forme.

Depuis son entrée en politique, Éric Zemmour cultive un style direct, souvent provocateur, qui divise l’opinion. À la tête du parti Reconquête, l’ancien polémiste revendique une parole « libre », quitte à heurter. Ses positions sur l’immigration, l’identité nationale et la religion musulmane sont régulièrement dénoncées comme stigmatisantes par ses opposants, tandis que ses partisans saluent une franchise jugée salutaire. Cette stratégie de rupture, loin d’apaiser le débat, entretient un climat de confrontation permanente.

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L’islam au cœur d’une vision civilisationnelle

L’un des thèmes récurrents de son discours concerne l’islam, qu’il associe à ce qu’il décrit comme une crise civilisationnelle française. Lors d’une intervention médiatique récente, il a affirmé qu’aucun compromis durable ne serait possible entre certaines pratiques religieuses et la culture française telle qu’il la conçoit. Il plaide pour une distinction nette entre l’appartenance nationale et la confession, déclarant souhaiter que les musulmans deviennent « des Français de confession musulmane ». Une formule qui, pour ses détracteurs, masque une injonction à l’assimilation stricte, voire à l’effacement des identités religieuses visibles.

Des propos explosifs sur l’Algérie et son histoire

C’est toutefois sur le terrain historique qu’Éric Zemmour a récemment provoqué un tollé, en s’attaquant à la notion même de nation algérienne. Lors d’un entretien accordé au média Frontière, il a affirmé que Algérie « n’a jamais été une nation ». Pour étayer son propos, il a cité une phrase attribuée à Ferhat Abbas, figure du nationalisme algérien, estimant que le territoire algérien aurait toujours été dominé par des empires successifs. Cette lecture historique, jugée réductrice et orientée, a suscité de vives réactions, notamment chez les historiens et les responsables politiques.

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Une relecture contestée de la guerre d’indépendance

Le président de Reconquête est allé plus loin en remettant en cause le récit de la guerre d’indépendance algérienne, qu’il refuse de qualifier de lutte militaire comparable à d’autres conflits de décolonisation. Selon lui, l’armée algérienne n’aurait jamais affronté directement l’armée française, se contentant d’actions qualifiées d’attentats visant des civils. En affirmant qu’il n’existe pas de « Dien Bien Phu algérien », il minimise le caractère militaire du conflit. Des propos perçus comme une négation de la complexité et de la violence historique de cette guerre, qui continuent d’alimenter les tensions mémorielles entre la France et l’Algérie.

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