François Bayrou : retour sur cette gifle infligée à un enfant de 11 ans, une séquence télé dévastatrice
Publié le 16 décembre 2024 par: Être Heureux
La récente nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre par le président Emmanuel Macron ramène sur le devant de la scène un incident marquant de sa carrière politique.
Revenons sur cet événement qui a secoué l’opinion publique il y a des années. François Bayrou, face à une situation inattendue.
Lors d’un déplacement en avril 2002 à Strasbourg, dans le quartier de la Meinau, François Bayrou est confronté à un jeune qui semble tenter de lui subtiliser quelque chose de ses poches.
La réaction de Bayrou est immédiate et sévère : il administre une gifle à l’enfant, tout en lui lançant : « Tu ne me fais pas les poches ! »
La réaction de l’époque et les conséquences politiques
Cette scène a été capturée en vidéo et montre le politicien frapper un jeune de 11 ans. Survenant juste avant le premier tour de la présidentielle de 2002, cet acte aurait pu sembler fatal pour sa carrière.
Patrick Mignola, ancien président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, exprime à l’époque une grande inquiétude : « On a eu très, très peur, parce qu’il n’y a rien de pire normalement pour un homme politique que de se montrer violent. »
Une réaction publique inattendue
Contre toute attente, cette action n’a pas entraîné de scandale majeur. Au contraire, elle a suscité une vague de soutien surprenante parmi l’électorat.
Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP, note une progression notable dans les sondages pour Bayrou suite à cet incident, passant de 4-5% à 7-9%.
La gifle, perçue à l’époque comme un signe d’autorité dans un contexte de déclin perçu de l’autorité de l’État, a renforcé l’image de Bayrou auprès de certains électeurs.
Perspectives actuelles sur l’incident
Dans le climat politique actuel, marqué par des tensions croissantes, il est incertain que de tels gestes seraient perçus de la même manière.
Les standards et attentes envers le comportement des politiciens ont évolué, et ce qui pouvait être vu comme un acte de fermeté pourrait aujourd’hui être interprété comme un manquement grave aux normes de conduite.