Fusillade mortelle à Sevran : une victime et des blessés dans les quartiers nord de Seine-Saint-Denis.
Publié le 4 mai 2024 par: Être Heureux
#etrehrx
La quiétude d’une soirée de printemps à Sevran, en Seine-Saint-Denis, a été brutalement brisée par une fusillade sanglante. Des coups de feu ont retenti, faisant un mort et plusieurs blessés graves. Le calme apparent de cette banlieue parisienne a cédé la place à un chaos indescriptible, semant l’effroi parmi les habitants.
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Selon les premières informations, deux individus seraient arrivés sur un parking à bord d’une Peugeot 5008. Le passager serait sorti du véhicule et aurait ouvert le feu à plusieurs reprises avant de prendre la fuite. Les forces de l’ordre, dépêchées sur les lieux, ont découvert cinq personnes gisant au sol, âgées de 22 à 29 ans, touchées par les balles meurtrières.
Une scène d’horreur
Parmi les victimes, un jeune homme de 24 ans se trouve dans un état critique, ayant reçu deux balles au thorax, une au genou et une autre au niveau des fesses. Son pronostic vital est engagé. Trois autres blessés par balles ont été admis au centre hospitalier d’Aulnay-sous-Bois, dont un est reparti aussitôt.
Au total, vingt-cinq douilles de calibre 7.62, utilisé notamment pour les armes de type Kalachnikov, ont été retrouvées au sol, témoignant de la violence de la fusillade.
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Un règlement de comptes lié au trafic de drogue
Stéphane Blanchet, maire de Sevran, n’a pas mâché ses mots face à cet acte de barbarie. « On ne va pas se voiler la face : c’est forcément un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants », a-t-il déclaré, joint par l’AFP. L’élu a dénoncé un « déchaînement inouï » de violence qu’il attribue à « l’argent sale de l’économie de la drogue », une « économie de mort qui pourrit nos villes ».
Une enquête a été ouverte pour « homicide volontaire en bande organisée » et pour « tentatives d’homicides volontaires en bande organisée ». Elle a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne.
Un renforcement des forces de l’ordre
Plusieurs unités de forces mobiles ont été déployées samedi dans le secteur pour renforcer un dispositif de sécurisation comprenant déjà des policiers locaux et des brigades anticriminalité (BAC). Aucune interpellation n’avait eu lieu samedi en début de matinée.
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Le maire de Sevran a rappelé que « les semaines précédentes, d’autres tirs avaient eu lieu, probablement liés aux trafics, dans un quartier proche d’une ville voisine », soulignant que « ces phénomènes dépassent malheureusement les frontières de nos villes ».
Une lutte contre le trafic de drogue
Après Marseille, Sevran avait fait l’objet d’une opération antidrogue « place nette XXL » le 25 mars dans l’objectif de porter un coup d’arrêt aux trafics. Dans cette ville, le point de deal de la cité Rougemont avait été « éradiqué », a précisé la préfecture de police. Selon cette source, « il est évident que ces opérations déstabilisent le trafic et suscitent des guerres de territoire pour se réapproprier les points démantelés ».
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