Laurent Delahousse recadré : Julien Clerc fait une mise au point, en direct, sur sa relation avec France Gall

Publié le 10 juin 2025 par: Être Heureux
Sur le plateau feutré de « 20h30 le dimanche », un échange inattendu entre Julien Clerc et Laurent Delahousse a brièvement suspendu le cours de l’émission. Entre mémoire amoureuse et précision historique, l’artiste a tenu à remettre les pendules à l’heure sur un épisode de sa vie intime souvent mal interprété.
Julien Clerc, habitué des plateaux mais peu enclin aux digressions personnelles, s’est livré avec sobriété et émotion. Invité de Laurent Delahousse sur France 2, le chanteur est revenu sur sa carrière, ses inspirations, et ses souvenirs les plus marquants. Comme un passage obligé, le nom de France Gall a refait surface, convoquant une époque faite de passion et d’exposition médiatique. Dans les années 1970, leur relation avait captivé la presse et le public, élevant leur histoire au rang de mythe romantique de la chanson française.
Un lien que Julien Clerc tient à clarifier
Alors que l’entretien glissait vers une séquence musicale empreinte de nostalgie, une phrase de Laurent Delahousse a provoqué un léger flottement. Le journaliste, dans son style élégant et narratif, introduit le titre Souffrir par toi n’est pas souffrir en suggérant qu’il serait lié non seulement à France Gall, mais aussi à la rencontre de celle-ci avec Michel Berger — rencontre qu’il attribue à Julien Clerc lui-même. Une assertion reçue avec courtoisie, mais que le chanteur n’a pas laissée passer. D’un ton calme mais assuré, il corrige immédiatement : « Ce n’est pas moi qui l’ai présentée. »
La volonté de rétablir une vérité intime
Ce recadrage, bien que formulé avec le sourire, traduit une volonté claire de se détacher d’un récit qu’il juge inexact. Si Julien Clerc ne renie en rien la douleur de cette rupture, il tient à dissocier son histoire avec France Gall d’un enchaînement d’événements qui n’auraient, selon lui, jamais dépendu de son initiative. Une manière de respecter les parcours de chacun, mais aussi de préserver une vérité personnelle que le temps aurait tendance à romancer.
Une chanson née d’un chagrin sincère
Loin de toute polémique, Julien Clerc a ensuite poursuivi l’échange en évoquant avec pudeur la naissance de ce titre emblématique. « J’avais beaucoup souffert, alors j’ai dit à Étienne [Roda-Gil] : ‘Écris-moi une chanson là-dessus, il faut qu’elle revienne’ », confie-t-il. Ces mots simples suffisent à replacer Souffrir par toi n’est pas souffrir dans son contexte d’origine : un cri du cœur, né d’un amour perdu et non d’une quelconque introduction entre deux futurs partenaires artistiques. La chanson est ainsi redonnée à son auteur et à sa douleur, loin des légendes tissées autour des figures publiques.
Entre pudeur et fidélité au réel
Ce moment d’échange révèle une constante chez Julien Clerc : la fidélité aux faits, sans renier l’émotion. À travers ce dialogue ponctué de musique et de souvenirs, il prouve qu’il est possible de parler d’amour sans tomber dans la fiction. En refusant d’endosser le rôle de “passeur” entre France Gall et Michel Berger, l’artiste rappelle que derrière chaque chanson se cache une histoire vraie, parfois plus simple, mais souvent plus profonde que les mythes qu’on aime à raconter.