Léa Salamé sur le point de quitter France Télévisions : ce salaire fou qui l’attendrait sur BFMTV

Publié le 16 juin 2025 par: Être Heureux
Courtisée par les plus grandes chaînes, Léa Salamé se retrouve aujourd’hui face à un dilemme qui pourrait redéfinir l’équilibre médiatique français.
Entre fidélité aux institutions publiques et tentation d’un nouveau terrain d’expression, la journaliste s’apprête à trancher un choix à la portée symbolique et stratégique majeure. À 45 ans, Léa Salamé s’impose comme une incontournable du paysage audiovisuel français, tant par sa rigueur journalistique que par sa capacité à incarner des formats populaires et exigeants. Figure phare de Quelle Époque ! sur France 2 et de la matinale de France Inter, elle se retrouve aujourd’hui au cœur d’un jeu de séduction médiatique inédit. Selon Le Figaro, elle aurait promis une réponse définitive à ses employeurs dans les tout prochains jours, un verdict attendu avec impatience dans les couloirs de France Télévisions comme dans ceux de la concurrence.
Un silence pesant qui alimente les spéculations
Depuis plusieurs semaines, la journaliste joue la carte de la discrétion. Ni les échanges informels lors d’un déjeuner stratégique avec la direction de France Télévisions, ni les sollicitations répétées de ses collègues et partenaires n’ont permis d’éclaircir ses intentions. Même à Nice, lors d’un entretien remarqué avec Emmanuel Macron, elle a soigneusement éludé toute allusion à son avenir. « Elle filtre les appels, esquive les questions, garde tout pour elle », confie un proche. Une attitude qui montre à quel point l’enjeu dépasse le simple cadre d’un changement de programme.
Une proposition spectaculaire venue de BFMTV
L’origine de ce tumulte médiatique : une offre inédite formulée par Rodolphe Saadé, le nouveau patron de BFMTV. Dès l’hiver dernier, ce dernier aurait approché Léa Salamé avec un projet audacieux : un late show quotidien, diffusé en direct, entièrement produit par la propre société de la journaliste. Une forme de liberté de ton et de gestion encore jamais vue sur la chaîne info, traditionnellement centralisée. Si l’accord n’a jamais été formalisé, les discussions ont été relancées en mai dernier, avec insistance. Le projet, comparé à celui de David Pujadas sur LCI, promet de redéfinir les codes de la chaîne d’info continue.
Un salaire à faire tourner les têtes
L’un des aspects les plus commentés de cette offre est son volet financier. Des montants mensuels à six chiffres circuleraient, bien au-delà des standards actuels de la télévision française. Si aucune somme précise n’a été confirmée, plusieurs sources affirment que BFMTV serait prête à casser sa tirelire pour décrocher le « gros lot ». « Ce serait un signal fort pour nous, une manière de rebattre les cartes », souffle un cadre de la chaîne. Après une série de départs internes et une perte d’élan éditorial, BFMTV espère frapper un grand coup avec ce recrutement d’envergure.
France Télévisions contre-attaque avec un poste symbolique
Mais la maison mère de Salamé ne s’avoue pas vaincue. Pour retenir celle qui incarne désormais une certaine idée du débat public, France Télévisions aurait dégainé une contre-proposition alléchante : le fauteuil du 20 Heures. En semaine ou le week-end ? Rien n’a filtré. Mais proposer un tel poste montre à quel point la direction est prête à se battre pour garder sa journaliste vedette. Mieux encore, l’idée serait de lui permettre de continuer en parallèle Quelle Époque !, un cumul rare mais révélateur du poids qu’elle représente au sein du groupe public.
Des considérations personnelles et politiques
Malgré l’attrait du JT, Léa Salamé n’est pas encore convaincue. Elle l’a déjà refusé par le passé, estimant que le format ne correspond pas à son tempérament ni à sa vision du journalisme. À cela s’ajoutent des éléments plus sensibles : son compagnon, Raphaël Glucksmann, est désormais une figure de premier plan à gauche, ce qui pourrait poser des questions d’éthique si elle rejoignait une chaîne privée fortement exposée à l’échéance présidentielle de 2027. Une éventuelle proximité avec le politique rend le choix plus délicat qu’il n’y paraît, surtout dans un contexte de polarisation médiatique croissante.
Une décision imminente, un paysage médiatique en attente
Tout le monde retient son souffle. Car derrière le choix personnel de Léa Salamé, c’est une certaine conception de l’équilibre du PAF qui se joue. Sa décision pourrait non seulement bouleverser les grilles de rentrée, mais aussi inspirer une nouvelle génération de journalistes, tiraillés entre indépendance éditoriale et poids institutionnel. Quelle que soit l’issue, le départ ou le maintien de Salamé redessinera les rapports de force entre chaînes publiques et privées, et pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont on pense la télévision d’opinion et de débat.