Sacha, professionnel du sexe tarifé : la vie quotidienne d’un travailleur du plaisir très demandé

Publié le 4 mai 2024 par: Être Heureux #etrehrx

Sacha, 48 ans, se définit comme un « sexothérapute », un mélange entre la prostitution et la sexothérapie. Cet homme n’est pas un travailleur du sexe comme les autres. Ses clientes, des femmes de plus de 45 ans, ne viennent pas le voir pour une simple aventure d’un soir. Elles cherchent à renouer avec une vie sexuelle épanouissante et à retrouver de la considération pour leur corps.

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C’est un travail sur le long terme, qui s’étale parfois sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Sacha est conscient de ne pas être représentatif de la profession, qui compte entre 30 000 et 44 000 travailleurs du sexe en France, dont 85% de femmes et la majorité des hommes travaillant dans le milieu gay.

Un ancien technicien en écologie

Dans une vie antérieure, Sacha était technicien supérieur en écologie. Il a travaillé pour le WWF sur la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, dans des associations d’écologie urbaine et même pour une chambre d’agriculture. Il a également été éducateur en environnement dans des collèges et des lycées.

Mais à la quarantaine, il a traversé une période de crise, un burn-out et un divorce. C’est à ce moment-là qu’il a décidé de changer de vie, poussé par son intérêt de longue date pour la sexualité et les pratiques comme le BDSM (bondage, domination, sadomasochisme), le jeu de rôle et les festivals érotiques.

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Une proposition inattendue

L’idée de se lancer dans le travail du sexe a germé en 2012, lors d’une conversation dans le train avec des collègues. L’une d’elles lui a proposé de remplacer au pied levé un go-go dancer qui devait faire un strip-tease pour l’anniversaire de sa fille. C’est à partir de ce moment que Sacha a commencé à envisager sérieusement cette nouvelle carrière.

Une clientèle particulière

Aujourd’hui, les clientes de Sacha sont des femmes de plus de 45 ans qui cherchent à retrouver une vie sexuelle épanouissante. Elles prennent rendez-vous avec lui un mois à l’avance, posent leurs jours de congé et prévoient à quelle heure la séance se terminera.

Sacha ne vend pas son corps, selon ses propres mots, mais une prestation. Il a le sentiment d’avoir une utilité sociale non reconnue et se considère un peu comme un sexothérapeute, gérant une partie des problématiques sexuelles de la société.

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Une activité encore taboue

Malgré son approche particulière, le travail de Sacha reste une activité taboue dans notre société. Comme de nombreux travailleurs du sexe, il estime que son métier devrait être reconnu et même remboursé par la Sécurité sociale, tant il joue un rôle important dans la vie intime de ses clientes.

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