Un homme de 86 ans retrouvé sans vie dans la rue : il avait laissé un mot dans sa poche pour les policiers
Publié le 12 décembre 2025 par: Être Heureux
Une scène glaçante a interrompu le calme du soir, mercredi 10 décembre, à proximité d’un lieu emblématique de la capitale.

Ce qui ressemblait d’abord à un crime violent s’est progressivement mué en drame intime, révélant la solitude extrême d’un homme dont les derniers gestes ont bouleversé enquêteurs et proches.
Les faits se déroulent en début de soirée, derrière le Musée national de la Marine. Des policiers mobilisés pour encadrer une manifestation de soutien à la Colombie aperçoivent le corps inerte d’un homme allongé dans un carré d’herbe. Ses vêtements sont couverts de sang et un couteau ensanglanté repose à proximité immédiate, selon les informations rapportées par Le Parisien. Face à cette scène violente, l’hypothèse d’un homicide est d’abord privilégiée, poussant le parquet de Paris à dépêcher un magistrat sur place.
Les premières hypothèses rapidement bousculées
Les constatations médico-légales vont toutefois orienter l’enquête dans une autre direction. L’examen du corps révèle quatre plaies superficielles situées au niveau du cœur, ainsi qu’une plaie traversante au cou. Des blessures impressionnantes, mais dont la nature interroge les enquêteurs sur leur origine réelle et sur le déroulement des faits.

C’est un élément découvert sur la victime qui fait basculer définitivement le dossier. Dans les poches de l’homme, le médecin légiste met la main sur une note manuscrite. Le message est sans équivoque : « Pour Messieurs de la Police, je mets dans mes poches ces petites cartes pour vous indiquer que c’est moi qui ai mis fin à mes jours ». La lettre contient également plusieurs numéros de téléphone, destinés à prévenir des proches.
L’épouse signale la disparition
Quelques heures après la découverte du corps, un autre élément vient confirmer le scénario du suicide. L’épouse de l’homme se présente au commissariat pour signaler sa disparition. Elle explique que son mari avait quitté le domicile après lui avoir laissé une lettre d’adieu, scellant ainsi la cohérence tragique des faits établis par les enquêteurs.
Si l’intervention policière avait d’abord laissé craindre un acte criminel, l’enquête met finalement en lumière une détresse profondément intime. Aucun élément ne laisse penser à l’intervention d’un tiers. Le lieu, les blessures et les écrits retrouvés convergent vers un geste désespéré, commis dans la solitude, à quelques pas d’un site très fréquenté.







